You are currently browsing the monthly archive for novembre 2007.

Communiqué du Comité de Brest

pour un parti ouvrier

Un “événement historique”

236 délégués, 14 observateurs et 43 invités, mandatés par 8 026 travailleurs des villes et des campagnes, élus, jeunes et militants de toutes tendances, se sont réunis en convention nationale à Saint-Ouen les 24 et 25 novembre 2007,organisée par le comité provisoire pour un parti ouvrier indépendant, pour un parti de lutte de classe

8 026 travailleurs et jeunes ont décidé de s’organiser pour construire ensemble un parti. La discussion sur le manifeste qui est soumis à la discussion du congrès en 2008 a été très riche. De nombreuses interventions, tant en commission qu’en séance plénière, ont démontré que le cadre de la démocratie ouvrière permettait à tous les points de vue de s’exprimer. Un parti lutte de classe, combattant pour l’unité des travailleurs et de leurs organisations, un parti qui regroupe les exploités et les opprimés contre les exploiteurs et les oppresseurs. Un parti internationaliste. La convention soutient l’initiative prise par des militants de 18 pays d’Europe pour la rupture avec l’Union européenne qui organisent une conférence européenne les 2 et 3 février 2008, et a lancé un appel « pour le respect du vote du 29 mai 2005 pour dire “non” au traité de Lisbonne.

Après avoir débattu, amendé et adopté un projet de manifeste, la Convention :

– Décide de convoquer le congrès constitutif du parti ouvrier indépendant entre mai et juin 2008.

– Décide de soumettre son Manifeste comme un document ouvert à la discussion.

– En appelle en premier lieu aux 8 026 qui ont mandaté les délégués à la convention, et au-delà, à celles et à ceux qui s’inquiètent de la dérive que connaît notre pays, à tous ceux qui cherchent une issue organisée sur le terrain de classe, aux maires, aux élus, attachés à la démocratie et à la République.

– Invite toutes et tous à participer activement sur cette base à la construction commune du Congrès, en prenant la carte de membre fondateur du parti ouvrier indépendant.

Brest le 29 novembre 2007

Communiqué du Comité de Brest

pour un parti ouvrier


Avec le mètre cube d’eau à 3€52 à Brest et une augmentation de plus de 25% depuis 2000, la situation des familles se dégrade considérablement. Qui a eu une augmentation de salaires de 25%?

Nous rappelons que les bénéfices de Véolia ont augmenté de 10,9% pour ce seul premier semestre 2007! Et aujourd’hui Véolia « incite » les usagers à souscrire à une assurance (8€/mois!) pour couvrir les éventuels dégats des eaux!

La gestion de l’eau a été confiée aux municipalités par une loi de 1790. Cela fait partie des fondements de la démocratie municipale, c’est-à-dire de la République. L’exigence de la re-municipalisation de l’eau vise à la fois à défendre les droits des citoyens à l’accès à l’eau à des prix correspondant à une gestion municipale, mais également les communes, base de la République.

Face aux transferts de compétences vers les communautés d’agglomération ou de communes, faces au désengagement de l’état par le biais de la décentralisation. Comment défendre les intérêts de la population face à la destruction de la démocratie communale ?

Une enquête nationale le prouve : en régie municipale, c’est environ de 20 à 30% moins cher. Alors, il faut exiger le retour immédiat au service public, exiger sans attendre la re-municipalisation de l’eau à Brest.

Oui mais voilà : la re-municipalisation est interdite par le traité de Maastricht (et futur traité de Lisbonne) article 87 du traité qui interdit tout aide de l’état susceptible de fausser la concurrence et repris intégralement dans le traité de Lisbonne sous un autre numéro.

Comment peut-on re-municipaliser les services de l’eau, des cantines scolaires, des transports, si on reste dans le cadre de l’UE et de ses traités?

C’est le combat engagé par le Comité pour un parti ouvrier indépendant (qui prépare la Convention nationale des 24 et 25 novembre à Paris) pour constituer une « liste ouvrière et socialiste » sur la ville de Brest. Non au nouveau « traité de Lisbonne », rupture avec l’Union européenne pour pouvoir défendre les communes et les départements, pour pouvoir re-municipaliser ce qui doit l’être!

Brest, le 12 novembre 2007